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30 jan 2015

Sommaire:
Les Fables
Livre I
Livre II
Livre III
Livre IV
Livre V
Livre VI
Livre VII
Livre VIII
Livre IX
Le Dépositaire infidèle
Les deux Pigeons
Le Singe et le Léopard
Le Gland et la Citrouille
L'Ecolier, le Pédant, et le Maître d'un jardin
Le Statuaire et la Statue de Jupiter
La Souris métamorphosée en fille
Le Fou qui vend la sagesse
L'Huître et les Plaideurs
Le Loup et le Chien maigre
Rien de trop
Le Cierge
Jupiter et le Passager
Le Chat et le Renard
Le Mari, la Femme, et le Voleur
Le Trésor et les deux Hommes
Le Singe et le Chat
Le Milan et le Rossignol
Le Berger et son troupeau
Discours à Madame de la Sablière
Les deux Rats, le Renard, et l'Oeuf
Livre X
Livre XI
Livre XII
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- Le Mari, la Femme, et le Voleur



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Accueil >  Les Fables >  Livre IX >  Le Mari, la Femme, et le Voleur

Le Mari, la Femme, et le Voleur

Un Mari fort amoureux,
Fort amoureux de sa Femme,
Bien qu'il fût jouissant, se croyait malheureux.
Jamais oeillade de la Dame,
Propos flatteur et gracieux,
Mot d'amitié, ni doux sourire,
Déifiant le pauvre Sire,
N'avaient fait soupçonner qu'il fût vraiment chéri.
Je le crois, c'était un mari.
Il ne tint point à l'hyménée
Que content de sa destinée
Il n'en remerciât les Dieux ;
Mais quoi ? Si l'amour n'assaisonne
Les plaisirs que l'hymen nous donne,
Je ne vois pas qu'on en soit mieux.
Notre épouse étant donc de la sorte bâtie,
Et n'ayant caressé son mari de sa vie,
Il en faisait sa plainte une nuit. Un voleur
Interrompit la doléance.
La pauvre femme eut si grand'peur
Qu'elle chercha quelque assurance
Entre les bras de son époux.
Ami Voleur, dit-il, sans toi ce bien si doux
Me serait inconnu. Prends donc en récompense
Tout ce qui peut chez nous être à ta bienséance ;
Prends le logis aussi. Les voleurs ne sont pas
Gens honteux, ni fort délicats :
Celui-ci fit sa main. J'infère de ce conte
Que la plus forte passion
C'est la peur : elle fait vaincre l'aversion,
Et l'amour quelquefois ; quelquefois il la dompte ;
J'en ai pour preuve cet amant
Qui brûla sa maison pour embrasser sa Dame,
L'emportant à travers la flamme.
J'aime assez cet emportement ;
Le conte m'en a plu toujours infiniment :
Il est bien d'une âme Espagnole,
Et plus grande encore que folle.


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